Une poétesse et mystique musulmane décrit le chemin qui conduit à l’anéantissement complet en Dieu, une grâce accordée uniquement par le Très-Haut
Dernière mise à jour: 22/04/2022 10:03:08
À la demande d’un ami, une poétesse et mystique musulmane décrit le chemin qui conduit à l’anéantissement complet en Dieu. Cela n’est toutefois pas l’aboutissement d’une technique ou d’un effort personnel, mais une grâce que le Très-haut déverse sur qui Il veut, une prédilection en vertu de laquelle est éliminée toute distance entre l’amant et le Bienaimé, qui peut ainsi être contemplé « dans la splendeur de la Réalité Unitaire ».
Au nom du Dieu Clément et Miséricordieux
Lui seul me suffit
Louange à Dieu qui dispense son soutien à ceux qu’Il aime avec une fidélité spéciale, qui désaltère leur cœur avec le vin du monothéisme dans l’amour et la pureté, qui se révèle en leur intime avec beauté et majesté, leur donnant de contempler et d’expérimenter les grâces de la proximité. Je le loue avec la louange de qui l’a connu par révélation ; de qui, comblé de la grâce, a dû admettre ne pas pouvoir le remercier de manière adéquate. Je confesse et témoigne qu’il n’y a pas de dieu sinon Dieu seul, sans compagnons, témoignage que je rends à la manière de qui, perdu dans le désert de la Singularité et noyé dans la mer de l’Unicité, aurait détourné son regard des créatures pour contempler la Vérité en Vérité.
Et je témoigne que l’intime des intimes, l’élu des élus, le seigneur des envoyés et le plus noble de toute la création est son Muhammad très loué[i], l’envoyé très glorifié, le bienaimé le plus éminent et l’ami le plus excellent, que Dieu le bénisse d’une bénédiction éternelle comme Sa perpétuelle éternité et immortelle comme Sa pérenne immortalité, une bénédiction qui continue de nous obtenir aide et soutien de sa part. Et que Dieu bénisse, honore et accorde aussi le salut éternel à ses frères prophètes et envoyés, à sa famille, à tous ses Compagnons, et à la famille de tous les hommes pieux.
Pour le reste : un ami de Dieu, assidu au seuil du mystère, nous avait à maintes reprises exprimé une requête sincère. Dieu nous révéla alors la pureté de son intériorité et la sincérité de son intention et nous pûmes constater que, par grâce de Dieu, il est parmi les préférés sur lesquels se déversent les faveurs de la divine providence et parmi ceux qui ont été choisis et à qui la miséricorde a fait don de la réalité de l’amour du Seigneur. L’ayant donc trouvé assoiffé d’instructions précises sur la voie de la réalisation et la juste direction, nous avons demandé au Tout-Puissant de pouvoir l’instruire par un discours verbal, afin qu’il parvienne, si le Très-Haut le veut, à en faire l’expérience personnelle. Nous avons ainsi consenti à ses vœux, dans l’unique objectif de rechercher le visage de Dieu et sa satisfaction. De Dieu viennent l’aide et la direction, lui seul me suffit – « quel excellent Protecteur ! » (Cor. 3,173).
Sache donc, que Dieu te soit miséricordieux, que, bien que les stations du Peuple de Dieu soient innombrables, leurs branches se greffent sur quatre racines d’où partent toutes les stations. Et ces racines sont : conversion, sincérité de la foi, mémoire et amour (mahabba). Nous devrons donc discuter de chacune de ces racines d’après ce que nous trouvons dans le Livre et la Sunna[ii] et selon les subtiles indications qui nous sont parvenues du Peuple [du cheminement mystique] sur la vraie réalité des choses. J’ai choisi d’intituler ce traité Morceaux choisis sur les racines des stations. J’implore de Dieu secours et protection : puisse-t-Il le préserver des erreurs et le rendre utile, par Sa généreuse faveur. […]
Conclusion à propos de l’amour
Au terme de ce livre, le Très-Haut nous a révélé certaines vérités mystiques sur l’amour de prédilection, en poésie et en prose, qu’il n’est pas mauvais de reporter ici en conclusion du traité. Et nous demandons à Dieu son secours, « Dieu nous suffit ! Quel excellent Protecteur ! » (3,173).
Sache, que Dieu te soit miséricordieux, que l’amour est le suprême secret de Dieu. Il est la conséquence de l’élection et le fruit de la prédilection, le canal de la proximité et l’échelle de l’union, la grâce la plus sincère et le don le plus pur, la véritable noblesse, le mystère des mystères et la réalité la plus subtile. C’est une mer qui n’a pas de rivage, un joyau inestimable, une lumière dans laquelle il n’y a pas de ténèbres, un secret inaccessible, une réalité que la raison ne peut décrire. « Telle est la grâce de Dieu ! Il la donne à qui il veut. Dieu est le Maître de la grâce incommensurable » (57,21 ; 62,4).
L’amour est comparable à un feu qui ne s’éteint pas, à une flamme qui ne décline pas, une larme qui ne sèche pas, une maladie qui ne se soigne pas, une infirmité qui ne guérit pas. C’est une minceur qui ne disparaît pas, une soif qui ne s’étanche pas, un désir inconsolable, une passion qui ne s’apaise pas, un désir qui ne s’estompe pas. C’est une préoccupation grandissante et un zèle constant, un dépérissement croissant et une folie persistante.
L’aboutissement ultime de l’amour consiste à être complètement noyé, l’amant étant effacé et son existence apparente[iii] anéantie grâce au soutien promis, que la providence déverse sur le Peuple de la Sainteté à travers les attraits réels de l’unicité et les subtils effluves de l’impénétrabilité. À ce point-là, il ne reste pas trace de l’autre ni nouvelle de ce qui est différent. C’est le signe de la disparition des ombres de l’existence (wujûd) au lever du soleil de la vision (shuhûd). Alors la langue de la Majesté récite en présence de la Perfection : « Tel est Dieu, votre vrai Seigneur ! Qu’y a-t-il en dehors de la Vérité sinon l’erreur ? » (10,32).
C’est dans cette condition [d’extase] que ces vers ont été composés :
Que le serviteur disparaisse,
s’anéantissant avec les deux univers,
tel est le véritable amour.
Plus rien ne différencie les deux signes,
pas un point ne distingue désormais les lettres[iv].
Celui en qui il s’est anéanti lui redonne vie
par Sa manifestation, la distance effacée.
Ainsi, selon la promesse, se réalise
le bonheur du cœur et des yeux.
Quand le Très-Haut désire se faire proche de l’un de Ses serviteurs, il lui envoie un billet : « Il les aimera, et eux aussi l’aimeront » (5,54), à qui est jointe une robe d’honneur : « Dieu est satisfait d’eux ; ils sont satisfaits de lui » (5,119 ; 58,22 ; 98,8). Puis le héraut annonce le sauf-conduit accordé : « Non, vraiment, les amis de Dieu n’éprouveront plus aucune crainte, ils ne seront pas affligés ! » (10,62) et le maître de cérémonie proclame à haute voix la distinction particulière : « Tels sont les partisans de Dieu. Les partisans de Dieu ne sont-ils pas les gagnants ? » (58,22). Nous y avons fait allusion dans ces vers :
Ils sont le Peuple de Dieu, qu’il a revêtu
de Sa fidélité, parure d’honneur parmi tous Ses serviteurs.
Dans Sa miséricorde, il leur a donné plein pouvoir sur les créatures
et eux, de Son amour débordant, reçoivent l’aide pour qui ils veulent.
L’amour pousse l’amant à sacrifier son avantage, il témoigne de la faveur reçue en l’acceptant. L’amour unit les cœurs et ravit l’existence de l’amant dans son bienaimé. L’amour ne se contente pas de l’amant tant que celui-ci ne se donne pas entièrement. Sa réalité est un mystère qui attire l’intime, prend possession du cœur, agrippe l’esprit, ravit l’être, efface l’existence et anéantit toute chose. En discourir est inutile, y faire allusion est une perte. La langue se tait, la pensée capitule, la raison s’égare et la compréhension se perd. Comme il fut dit à juste titre, qui s’attarde à le décrire tombe dans l’erreur. […]
L’amour est une grâce de Dieu. Le serviteur ne l’accomplit pas par un effort qu’il pourrait appliquer ni par une ruse qu’il pourrait imaginer. Ce n’est pas le fruit d’une bonne œuvre qu’il pourrait maîtriser ni d’une science probable[v] qu’il pourrait dominer. Il ne s’obtient pas avec une corde solide à laquelle s’accrocher ni par un haut lignage par lequel s’élever. Qu’est-ce donc ? L’amour est pure grâce et sincère générosité que Dieu destine à qui Il veut parmi Ses serviteurs. Il pardonne les fautes et couvre les défauts, il redonne confiance au misérable et élève l’humble ; il donne à l’indigent et fait parvenir au but celui qui en serait exclu. Je me réfère ici à l’amour de Dieu pour Son serviteur. Quant à l’amour de l’homme pour Dieu, c’est un mystère qui envahit tout le serviteur et l’attire tout entier jusqu’à le faire parvenir à son Seigneur. Il le fait entrer en Sa présence et anéantit son éphémère individualité[vi], tandis que son Anéantisseur le rend permanent dans Son ipséité.
L’amour de Dieu pour son serviteur consiste à lui faire, de manière spéciale, le don de ce mystère auquel nous avons fait allusion, à savoir le mystère des attraits amoureux et des anéantissements oublieux qui, en prenant possession du serviteur, le font parvenir, libéré de son individualité, à la splendeur du soleil de la Réalité Unitaire : ceci est la vérité de la réalisation dans la vérité de l’amour. Tout le reste est amour conditionné par les causes et par les accidents et découle de la perception de la succession des plaisirs ainsi que du désir d’éviter les douleurs.
Comme est excellent à ce sujet ce qu’a dit le glorieux Pôle Spirituel Muhammad Ibn Abî l-Wafâ’[vii], que Dieu le sanctifie en son intime !
Je pensais que Ton affection pouvait s’acquérir
par les richesses les plus coûteuses et les apparences corporelles ;
mais dans mon ignorance je croyais que Ton amour
ne valait pas le sacrifice des âmes plus élevées,
jusqu’à ce que je T’aie vu combler
ceux que tu aimes des cadeaux les plus précieux.
Alors j’ai compris que tu ne te laisses pas prendre au piège des stratagèmes.
Et de honte j’ai incliné la tête.
La présence de proximité est le paradis des amants et le vin de l’union leur nectar. La persistance de la vision est leur plaisir, ils jubilent dans le jardin de la contemplation et se réjouissent des fruits de la locution. Ceux-ci ont refusé ce monde et, à l’Autre, ils ont tourné le dos. Ils ont pris comme leur unique refuge le « où » le plus élevé, le lieu de la complète proximité. « Voilà ceux que Dieu dirige ! Voilà ceux qui sont doués d’intelligence » (39,18). Dieu leur a fait un don[viii], « il les aimera, et eux aussi l’aimeront » (5,54), dans la station de « Dieu est satisfait d’eux ; ils sont satisfaits de lui » (5,119 ; 58,22 ; 98,8), sur le tapis de « Non, vraiment, les amis de Dieu n’éprouveront plus aucune crainte, ils ne seront pas affligés » (10,62). Et il les saluera par la salutation de « Paix ! Telle est la parole qui leur sera adressée de la part d’un Seigneur miséricordieux » (36,58). Il leur donnera « tout ce que l’on peut désirer et ce dont les yeux se délectent » (43,71) et leur réservera un lieu « de Vérité, auprès d’un Roi tout-puissant » (54,55). Il leur accordera un plaisir « et leur Seigneur les abreuvera d’une boisson très pure » (76,21) et les rendra immortels dans les jardins de la vision : « Ils trouveront là tout ce qu’ils voudront et il y aura encore davantage auprès de nous » (50,35). Ceci, je le jure sur Dieu, est l’honneur suprême auquel aspirer et le don le plus grand que l’on puisse espérer. « Telle est la grâce de Dieu ! Il la donne à qui il veut. Dieu est le Maître de la grâce incommensurable » (57,21 ; 62,4) !
À ce sujet, il n’est pas mauvais de citer une révélation que Dieu nous a inspirée en vers :
Dieu a tourné Son regard vers un Peuple d’élus
et ils se sont élevés au-dessus de la sorte mondaine.
Ils l’ont adoré d’un amour saint
et ont renoncé à eux-mêmes avec une intention sincère.
Ils ont donné leurs âmes et anéanti leurs existences
par amour pour lui, sans rien garder pour eux-mêmes.
Alors Dieu s’est penché sur eux avec ses dons
et s’est manifesté à eux dans Son essence.
Et ils ont repris vie à l’apparition de ce visage,
à la manifestation de Sa vie éternelle.
Ils paissent auprès de Lui dans le Jardin de l’Union
tandis que parmi eux circulent les gobelets de la théorèse,
remplis à ras bord de vin pur,
la vision de la Réalité Unitaire.
Ils l’ont bu dans des coupes
pures, ineffables, sources de joie,
et il leur a insufflé une délectation sans fin,
une existence pure en union salutaire.
Ils ont tourné le dos aux préoccupations illusoires,
désormais à l’abri du voile de l’Altérité.
Bénis, vraiment heureux et bienheureux
d’avoir réalisé leur désir espéré,
l’union après laquelle il n’est plus de séparation,
la vision après laquelle il n’est plus d’occultation !
Pour Dieu, il n’y a plus rien à désirer,
non, les esprits purs ne peuvent aspirer à rien d’autre,
heureux de leur Union avec un Bienaimé
qui les a élus par-dessus toutes les créatures,
faisant d’eux l’objet de Son amour
et les comblant de sa Sainte Présence.
Ils ont reçu, seuls parmi tous, le don de son Vicariat[ix]
et se sont élevés à la station du Secours.
Tous les êtres se rassemblent sous son étendard
et ils leur commandent par une efficace volonté.
Ils sont le Peuple de Dieu, par grâce reçue ;
Comparés à eux, tous les autres, des étrangers.
Ils se manifestent par générosité,
et se montrent à ceux qui le méritent.
Ils sont parmi les hommes les soleils d’élection,
il n’est que les aveugles à les renier.
Ce sont les seigneurs et moi aussi j’ai été ajoutée à leurs troupes.
Nous avons seuls reçu la Conjonction Unitaire.
Nous avons bu le vin, non dans des coupes [terrestres],
mais des tonneaux des auberges du Pacte[x].
Nous y avons puisé jusqu’à nous enivrer,
d’une ébriété qui dure de toujours et pour toujours.
Et tu peux bien nous voir ivres,
même si nous feignons d’être sobres par discrétion.
Il fait circuler la coupe parmi nous, faveur immense,
le plus glorieux et loué, la fleur des élus,
la grâce de Dieu et Sa miséricorde parmi nous,
le sommet de la création, le meilleur du meilleur des créatures,
le Serviteur le plus pur parmi ceux à qui Dieu a révélé l’Écriture,
parmi ceux qu’il a investis du rang prophétique,
le seigneur suprême, celui qui accomplit généreusement nos vœux,
le mystère des mystères de la Station du Secours.
Sur lui les bénédictions ininterrompues du Bienaimé,
à lui hommage répété et paix sur paix,
et à sa Famille, ses Compagnons et son Peuple,
avec qui nous partageons un illustre lignage,
tant que se succèdent parmi nous les coupes
et se désaltèrent nos cœurs assoiffés,
tant que se montre notre Bienaimé, tant que nous Le contemplons
dans la splendeur de la Réalité Unitaire.
Avec la conclusion de cette poésie se conclut aussi le livre, avec l’aide du généreux Souverain.
Louange à Dieu comme il convient de le louer et prières et bénédictions sur le seigneur parfait et glorieux, la plus noble des créatures, Muhammad, et sur sa Famille et sur ses Compagnons, à lui salut, honneur et gloire. Je confie au Très-Haut ma religion, moi-même, mes enfants, ma famille et mes proches en Dieu et tout ce qu’il m’a donné, ainsi qu’à eux, dans la religion et dans la vie présente et future. Et j’implore le pardon pour moi, pour mes parents, pour tous les musulmans et musulmanes, invoquant sa généreuse grâce, puisqu’il est de tous les miséricordieux le plus miséricordieux. Je m’adresse à lui à travers le plus noble des élus qui sont à Ses côtés, notre canal de grâces, Muhammad l’élu, que Dieu le bénisse et lui donne le salut éternel, demandant à Dieu qu’il continue de m’assurer, ainsi qu’à mes enfants et à ceux qui me sont chers en Lui, la grâce de Son soutien, de Son instruction et de Sa vision, de l’intimité avec Lui, de la présence à Ses côtés et de la réunion avec Lui, en bonne santé, sans ennuis ni tourments. En toutes circonstances, Il est largement généreux, magnanime, plein de compassion et miséricordieux.
[‘Â’isha al-Bâ‘ûniyya, al-Muntakhab fî usûl al-rutab (fî ‘ilm al-tasawwuf), édition arabe par Th. Emil Homerin, Library of Arabic Literature, New York University Press, New York 2014, disponible sur https://bit.ly/2WjUbjL. Traduction française à partir de la version italienne par Martino Diez].
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[i] C’est un jeu de mots sur la signification étymologique de Muhammad (« le loué ») et de Ahmad (« le très loué »).
[ii] La tradition de Muhammad, transmise dans les hadîths.
[iii] Litt. « existence ombragée ». C’est la doctrine fondamentale du soufisme, pour lequel Dieu seul est réellement, tandis que la création serait une ombre sans consistance propre.
[iv] Litt. « et la ‘ayn ne se distingue pas de la ghayn ». En arabe, ces deux lettres ne se différencient que par un point.
[v] C’est-à-dire opposée à la science certaine qui est, pour le soufi, la connaissance de Dieu.
[vi] Litt. « égoïté », « moi ». Ce terme désigne le principe personnel, que le soufisme considère comme illusoire. À cause du sentiment d’autosuffisance qui la pénètre, l’égoïté serait l’obstacle majeur à l’union de l’homme avec Dieu.
[vii] Soufi contemporain de ‘Â’isha al-Bâ‘ûniyya, mort en 1486. Le terme « Pôle » désigne, dans le lexique mystique, le sommet de la sainteté initiatique à une époque donnée.
[viii] L’expression arabe wasala-hum-u ’llâhu bi-sila signifie aussi « Dieu a établi avec eux une relation » : les deux concepts sont l’un et l’autre impliqués dans le verbe.
[ix] Selon une des exégèses possibles de 2,30, l’homme est le vicaire (littéralement « le calife ») de Dieu sur la terre. Les soufis se sont appliqués ce titre de manière éminente, comprenant le vicariat divin comme un pouvoir, reçu par pure grâce, de secourir les autres hommes et toute la création (c’est à cela que fait allusion la « station du Secours » mentionnée dans le texte).
[x] C’est une référence au Pacte pré-éternel stipulé entre Dieu et les hommes auquel ferait allusion Cor. 7,172.
Pour citer cet article
Référence papier:
Texte de ‘Â’isha al-Bâ‘ûniyya, « Dans l’incendie de l’amour divin », Oasis, année XV, n. 30, décembre 2019, pp. 105-112.
Référence électronique:
Texte de ‘Â’isha al-Bâ‘ûniyya, « Dans l’incendie de l’amour divin », Oasis [En ligne], mis en ligne le 14 janvier 2020, URL: https://www.oasiscenter.eu/fr/soufisme-amour-aneantissement-moi-rencontre-dieu